Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

DROGUES, REVOLUTION ET STRAIGHT EDGE

Publié le par redskinhead de France

Il faut sortir de cette image de la drogue comme élément subversif par excellence. "L'extrême-gauche" serait inévitablement happée par les sirènes démoniaques des psychotropes. Cela, que l'on veuille ou non, c'est "l'extrême-gauche" dans l'opinion publique, cela est diffusée en grande partie par un propagande fasciste qui joue sur l'image du "crasseux", du "hippie", du "baba-cool".


La drogue est donc une arme capitaliste destinée à pourrir l’autonomie prolétarienne qui menace l’ordre bourgeois. En effet, le trafic de stupéfiants réintroduit des rapports capitalistes au sein du peuple, un dealer n’étant rien de moins qu’un capitaliste à la recherche de profits par la diffusion de sa “marchandise”.

 

Un prolétaire usager de drogues est démobilisé pour la guerre populaire qui se prépare et rend un grand service aux exploiteurs capitalistes.

 

Par conséquent, les révolutionnaires doivent garder toute leur énergie et l’intégrité de leur esprit pour être capables de mener une guerre populaire prolongée contre le capitalisme. Les révolutionnaires doivent donc bannir de leur vie l’usage de drogues et toute forme de dépendance envers des substances addictives, dont la cigarette et l’alcool culturellement légitimés en France par une petite-bourgeoisie libertaire et ennemie de la révolution, qui sont autant de diversion sur la route sinueuse mais lumineuse de la révolution.

 

Est-ce à dire qu'il faille bannir toutes addictions? Oui, mais si tout cela était aussi simple, il y a longtemps que plus personne ne fumerait du tabac qui est l'addiction la plus répandue.

 

Ce qu'il faut de suite, c'est prendre conscience de l'addiction, et du fait même que cette addiction apporte plaisir.

 

  • Immédiatement et séance tenante, il faut éliminer de son corps toute substance amenant à un état d'ivresse: l'alcool, les psychotropes actifs (champi, lsd, héro, coke, shit...). Cet état d'ivresse même léger est incompatible avec l'élan révolutionnaire et la lutte antifasciste.

 

  • Immédiatement et séance tenante, il faut connaitre aussi ses addictions ne menant pas forcément à un état de conscience altéré: caféine, théine, tabac, somnifères. Bien que ne modifiant que de manière partielle l'état de conscience, ces substances amplifient ou provoquent des comportements, comme ceux d'énervement, d'impatience, de frustration, d'ataraxie... Ces comportements doivent être circonscrits.

 

 

Alors que la lutte des classes et la révolte ouvrière s’aiguisent,les descentes policières dans les cités sont  une bonne occasion pour la bourgeoisie de criminaliser dans son ensemble le prolétariat, tout en faisant croire qu’elle prend à bras le corps le problème de la drogue.

 

Dans le contexte actuel marqué par la révolte grandissante du prolétariat, la bourgeoisie est à l’affut de la moindre opportunité pour déployer ses forces contre-révolutionnaires.

 

En vérité, malgré l’image de "protecteurs" qu’ils essaient de se donner, les capitalistes continuent de perpétrer leurs crimes contre le prolétariat, notamment en contrôlant à la source le trafic de drogues. L’usage massif de drogues renvoie à l’enfer capitaliste sans but et sans lendemain que les masses subissent au quotidien et dont elles ont parfois envie de s’échapper par de mauvais moyens, comme les drogues, que se chargent de leur fournir les exploiteurs capitalises.

 

Personne n'est immédiatement parfait, nous ne sommes pas des machines capables d'être à 100% active en tout lieu et en tout temps.

 

Parfois, il faut être assisté par des médicaments, parfois il est pire de tenter d'arrêter la clope que de continuer en sachant ce que cela représente. Oui cela est vrai, mais il ne sera jamais bon de continuer à fumailler du shit ou de l'héro ou de priser de la coke.

 

Personne ne doit ignorer que son comportement influe ceux des autres.

 

Un révolutionnaire doit éliminer du mieux possible  de ses tablettes les substances psychoytropes légales ou non.

 

Un révolutionnaire doit faire passer ses objectifs avant ceux de la "pause clope", son comportement offensif avant l'excitation du manque de nicotine.

 

Eliminer alcools et drogues comme passe-temps est une nécessité.

 

Tout le monde a le droit de ne pas être parfait, mais personne n'a le droit de laisser une addiction commander. Or, l'alcool, le cannabis, la cocaïne, l'héroïne, le lsd ne sont pas des substances subversives pour la révolution, mais bien pour la contre révolution.

 

 

ETRE "SMART AND PROUD",

 ETRE STRAIGHT EDGE

ETRE REVOLUTIONNAIRE SANS ETRE POURTANT MORALISTE-MAXIMALISTE

ETRE SAIN POUR LA CAUSE REVOLUTIONNAIRE

AUTODEFENSE PROLETARIENNE CONTRE TOUTES LES DROGUES

KILL YOUR LOCAL DEALER

 

 

Commenter cet article
X
<br /> Vous dites "etre straight edge du mieux possible"...c'est une énorme connerie ! Soit tu es straight, soit pas ! soit tu te désengages, soit pas !<br /> Ton mouvement ne sera pas credible sur le sXe s'il fait se genre de compromis.<br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> <br /> bonjour xgabbax,<br /> <br /> <br /> oui c'est une erreur dans la rédaction du texte, pas de compromissions avec le Sxe, nous voulions juste dire que si rs2F se veut Sxe, nos lectrices et lecteurs eux ne doivent pas se sentir<br /> coupable d'une part de ne pas l'être, d'autre part d'échouer dans leurs tentative pour l'être.<br /> <br /> <br /> Comme nous le disons, etre sxe est un acte réflechi, et souvent les sxe sont d'anciens intoxiqués (tabac, alcool...) et on le sait tous, arrêter une addiction est un des actes les plus importants<br /> d'une vie, mais aussi d'une grande difficulté et parfois, même si personne ne l'avouera jamais, il y a des rechutes...<br /> <br /> <br /> <br />